Cisbio annonce les résultats de sa collaboration avec l’IGF dans le domaine des RCPG

25 Jun 2008

Cisbio Bioassays, membre du groupe IBA et fournisseur mondial de réactifs HTRF® (fluorescence homogène en temps résolu) et de services destinés à faciliter la découverte de nouveaux médicaments, a annoncé aujourd’hui les premiers résultats de ses recherches sur l’organisation structurelle des Récepteurs Couplés aux Protéines G (RCPG). Ces recherches, menées en collaboration avec le département de pharmacologie moléculaire de l’Institut de Génomique Fonctionnelle (IGF), proposent de nouvelles méthodes d’analyse des récepteurs à la surface des cellules vivantes. Elles permettent ainsi une meilleure compréhension de la structure spatiale et des mécanismes d’activation des RCPG qui sont parmi les cibles biologiques les plus étudiées par la recherche pharmaceutique.

En combinant les technologies HTRF et SNAP-Tag™, Cisbio et l’IGF ont établi des essais TR-FRET (transfert d’énergie combiné à la fluorescence en temps résolu) démontrant que les RCPG peuvent adopter une organisation spécifique à la surface cellulaire. Ces recherches indiquent notamment que différents RCPG de classe C peuvent s’assembler soit sous forme de dimères stricts soit sous forme d’oligomères. Le TR-FRET, technologie sur laquelle HTRF est basée, présente de nombreux avantages par rapport à d’autres technologies telles que le FRET et le BRET (transfert d’énergie en bioluminescence) pour l’analyse des cellules vivantes : elle offre un meilleur rapport signal/bruit et peut discriminer une protéine exprimée à la surface cellulaire d’une protéine localisée dans un compartiment intracellulaire. Les résultats publiés valident de nouvelles techniques d’analyse rapides et quantitatives des complexes protéiques à la surface des cellules vivantes. Ces techniques sont applicables au criblage à haut débit et peuvent ainsi faciliter la découverte de nouveaux médicaments. Les deux articles décrivant ces nouvelles méthodes ont été publiés dans deux revues professionnelles, « Functioning of the dimeric GABAB receptor extracellular domain revealed by glycan wedge scanning » dans European Molecular Biology Organization Journal et « Cell-surface protein-protein interaction analysis with time-resolved FRET and snap-tag technologies: application to GPCR oligomerization » dans Nature Methods.

« Cette collaboration témoigne de l’expertise multidisciplinaire de notre R&D. En combinant nos compétences en chimie, technologie et biologie, nous avons pu mettre au point de nouvelles technologies d’étude des RCPG », constate Eric Trinquet, Responsable des Technologies et de la Chimie qui a supervisé ces travaux à Cisbio. « Grâce à notre R&D très l’innovante et à nos partenariats avec des instituts de renom tels que l’IGF, nous nous positionnons au tout premier plan de la recherche sur les RCPG ».

Depuis 2001, Cisbio collabore étroitement avec l’IGF sur de nombreux projets. L’IGF, basé à Montpellier, est mondialement reconnu pour son expertise en pharmacologie moléculaire et pour ses études sur les RCPG. Il a notamment été pionnier dans la découverte de l’activation des RCPG par le neurotransmetteur glutamate. En 2006, Cisbio a été lauréat d’une bourse de 1,5 millions d’euros attribuée par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) afin de développer, dans des cellules vivantes, une technologie de criblage à haut débit des interactions entre biomolécules, applicable en particulier aux RCPG. Les résultats publiés sont le fruit de ce projet que Cisbio va poursuivre en collaboration avec l’IGF.

« L’existence des oligomères RCPG est un sujet de controverse depuis de nombreuses années. Grâce à notre approche combinant TR-FRET et SNAP-Tag, nous avons pu fournir de nouvelles preuves convaincantes de l’existence de ces complexes, et ainsi élaborer de nouvelles pistes pour la conception de médicaments plus sélectifs et plus efficaces », explique Jean-Philippe Pin, Directeur du département de pharmacologie moléculaire de l’IGF qui a supervisé le projet. « La facilité d’utilisation de ces technologies nous permet maintenant de travailler sur de nouveaux essais permettant l’analyse des complexes de récepteurs dans des tissus natifs, ainsi que sur de nouvelles méthodes de quantification des interactions entre des ligands et leurs récepteurs ».

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