La chimiothérapie orale Xeloda s'avère efficace contre le cancer de l'estomac

8 Jun 2006
Kerry Parker
CEO

Roche a annoncé aujourd'hui que la toute première étude de phase III sur l'administration de Xeloda (capécitabine) dans le traitement de première ligne du cancer de l'estomac au stade avancé a satisfait à son critère d'évaluation primaire.

Les données de cette étude montrent en effet que le protocole associant Xeloda au cisplatine, autre agent chimiothérapique, est au moins aussi efficace que le traitement standard actuel (5-fluorouracil par voie intraveineuse plus cisplatine) en termes de délai jusqu'à la progression de la maladie. Les résultats complets de l'étude ont été envoyés à l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) pour être présentés à son Assemblée annuelle qui se tiendra du 2 au 6 juin 2006 à Atlanta, GA, USA.

Ed Holdener, chef de Global Development chez Roche, a déclaré à ce sujet: "Ces nouveaux résultats sont encourageants. Malgré les progrès récemment accomplis dans le traitement du cancer de l'estomac, le pronostic reste mauvais chez de nombreux patients et la maladie a souvent une issue fatale. Par comparaison avec l'actuel traitement standard, qui contraint les patients à passer cinq jours à l'hôpital toutes les trois semaines, Xeloda présente en outre l'avantage de ramener la durée d'hospitalisation à un jour seulement, ce qui aide les patients à mener une vie aussi normale que possible."

Le cancer de l'estomac vient en quatrième position parmi les cancers le plus fréquemment diagnostiqués et il est la deuxième cause de décès par cancer dans le monde. (1) Rien qu'en Europe, près de 140 000 personnes décèdent chaque année d'un cancer de l'estomac. (2) Ce dernier touche deux fois plus d'hommes que de femmes et devient plus fréquent après 55 ans.(3)

Se fondant sur les résultats de cette étude, Roche se prépare à déposer un dossier d'homologation de Xeloda dans le traitement du cancer gastrique évolué auprès des autorités d'enregistrement dans le monde entier.

A propos de l'étude
Cette étude internationale randomisée, menée en mode ouvert chez patients souffrant de cancer gastrique évolué ou métastatique, a comparé l'effet d'une chimiothérapie de première ligne par Xeloda plus cisplatine à celui d'un protocole associant le 5-flurouracil administré par voie intraveineuse au cisplatine; le critère d'évaluation primaire était le délai jusqu'à la progression de la maladie. Les critères d'évaluation secondaires étaient notamment les suivants: taux de réponse global, survie globale, durée de la réponse, délai jusqu'à l'obtention de la réponse et résultats en termes d'innocuité dans les groupes thérapeutiques.

A propos de Xeloda
Xeloda est homologué dans plus de 90 pays du monde, dont l'Union européenne, les Etats-Unis, le Japon, l'Australie et le Canada; il s'est imposé comme une chimiothérapie orale efficace, sûre, simple et pratique.

Xeloda bénéficie depuis 2001 d'une autorisation de mise sur le marché à titre de monothérapie de première ligne dans le traitement du cancer colo-rectal métastatique (qui a disséminé dans l'organisme) dans la plupart des pays (dont l'Union européenne et les Etats-Unis). Xeloda a également été approuvé par l'Agence européenne pour l'évaluation des médicaments (EMEA) et la U.S. Food and Drug Administration (FDA) à titre de traitement adjuvant
(postchirurgical) du cancer du côlon, respectivement en mars et juin 2005.

Xeloda est homologué en association avec Taxotere (docétaxel) chez la femme souffrant de cancer du sein métastatique ayant progressé après une chimiothérapie intraveineuse à base d'anthracyclines. La monothérapie par Xeloda est également indiquée dans le traitement du cancer du sein métastatique chez les patientes n'ayant pas répondu à d'autres agents chimiothérapiques tels que le paclitaxel et les anthracyclines. En Corée du Sud, Xeloda est homologué dans le traitement de première ligne du cancer de l'estomac métastatique.

Les effets indésirables le plus fréquemment signalés avec Xeloda consistent en diarrhée, douleur abdominale, nausées, stomatite et syndrome main-pied.

Références
1. Ajani, J. Evolving Chemotherapy for Advanced Gastric Cancer. The Oncologist, Oct. 2005; Vol. 10, Sup. 3, 49-58 2. Boyle, P & Ferlay, J. Cancer incidence and mortality in Europe. 2004. Annals of Oncology 2005; 16(3):481-488 3.

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